PHM-Exch> food crisis in the Central African Republic
Claudio Schuftan
cschuftan at phmovement.org
Sat Jun 1 16:22:41 PDT 2013
From: Clotaire RODONNE SIRIBI <crosiribi at gmail.com>
Francais ci dessous. Juste pour vous partager cet article et vous prier de
proposer et
publier une déclaration à cet effet car la situation est grave surtout
en zone rurale.
Just to share this news with you, please re send it in your networks
and if posible publish position paper.
Bangui Central African Republic
Looming food crisis in the Central African Republic
Insecurity has displaced thousands affecting cultivation
BANGUI, 22 February 2013 (IRIN) - Humanitarian agencies are warning of
a looming food crisis in parts of the Central African Republic (CAR),
a result of the insecurity that has displaced thousands of people and
disrupted cultivation and trade.
Clashes between government and rebel forces in December and early
January left some parts of CAR - and an estimated 800,000 people -
under the control of the rebel Séléka coalition.
“Between July and September, there will be serious food shortages in
the most affected areas. So the first priority is to restart
programmes that have been disrupted in these areas,” Jean Martin
Bauer, an analyst with the UN World Food Programme (WFP), said.
Food prices are increasing, according to the findings of a recent
assessment by WFP and its partners.
“Since December 2012, trade has been interrupted between the area held
by the Séléka coalition and the rest of the country, bringing
transactions to a halt and leading to sharp price increases. The cost
of a food basket has increased by 40 percent in the area under the
control of the Central African armed forces. Some of the zones under
the control of the Séléka are experiencing food deficits due to price
increases,” stated a 15 February statement by WFP.
Humanitarian officials expressed concern over the upcoming cropping
season. “We are very concerned about prospect for the 2013 growing
season, which is due to start in just a few weeks. Land preparation,
which should have begun, is behind schedule in many places due to
insecurity,”
An estimated 80,538 people in the Séléka zone are at risk of food
insecurity in the May-September lean season.
The situation in CAR remains unpredictable despite an 11 January
ceasefire, added a report released by the UN Office for the
Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) on 18 February, which
noted that a lack of humanitarian access due to insecurity, especially
in the east, and poor roads are hindering the provision of assistance.
“The main problem is to open a humanitarian corridor in the
Séléka-held areas. Once free to move, we will be able to bring the
affected population together so as to provide the necessary
assistance,”
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Crise alimentaire imminente en République centrafricaine
L’insécurité ambiante a entraîné le déplacement de milliers de
personnes et affecté l’agriculture du pays
BANGUI, 24 février 2013 (IRIN) - Les organisations d’aide humanitaire
tirent la sonnette d’alarme sur la crise alimentaire qui se profile
dans certaines régions de la République centrafricaine (RCA). La crise
serait le résultat du climat d’insécurité qui règne dans le pays et
qui a entraîné le déplacement de milliers de personnes et perturbé
l’agriculture et le commerce.
Depuis les affrontements survenus en décembre et au début du mois de
janvier entre les forces gouvernementales et les rebelles, certaines
zones de la RCA – et environ 800 000 personnes – sont sous le contrôle
des rebelles de la coalition Séléka.
« Il y aura de graves pénuries de nourriture dans les régions les plus
affectées entre juillet et septembre. La priorité est de relancer les
programmes qui ont été interrompus dans ces régions », a dit Jean
Martin Bauer, analyste auprès du Programme alimentaire mondial (PAM)
des Nations Unies.
Selon les résultats d’une évaluation récente réalisée par le PAM et
ses partenaires, les prix des denrées alimentaires sont en hausse.
« Depuis décembre 2012, le commerce est quasiment interrompu entre la
zone Séléka et le reste du pays, paralysant le commerce vivrier et
précipitant une flambée des prix. Le coût du panier alimentaire a
augmenté de 40 pour cent dans la zone contrôlée par les Forces armées
centrafricaines (FACA). Certaines zones occupées par la Séléka sont
par ailleurs confrontées à des déficits alimentaires en raison de
l’augmentation des prix », indique le PAM dans une déclaration publiée
le 15 février.
Les responsables humanitaires ont exprimé leur préoccupation au sujet
de la prochaine campagne agricole. « Nous sommes très inquiets des
perspectives pour la saison agricole 2013, qui doit commencer d’ici
quelques semaines. La préparation des terres, qui aurait déjà dû
commencer, a été retardée à plusieurs endroits en raison de
l’insécurité ambiante », a dit Rockaya Fall, représentante de
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) en RCA.
L’interruption des échanges commerciaux a en outre entraîné un déclin
des moyens de subsistance. « La vente de la récolte annuelle de coton,
une véritable manne pour le nord du pays, n’a pas encore commencé dans
la zone Séléka, privant du même coup les agriculteurs [de] leur
principale source de revenus », indique le PAM dans sa déclaration.
On estime à 80 538 le nombre d’habitants de la zone Séléka qui
risquent de souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de
soudure qui s’étend de mai à septembre.
Selon le rapport publié par le Bureau de la coordination des affaires
humanitaires des Nations Unies (OCHA) le 18 février, la situation en
RCA demeure imprévisible malgré la signature d’un accord de
cessez-le-feu le 11 janvier dernier. Les auteurs soulignent par
ailleurs que les difficultés d’accès liées à l’état des routes et à
l’insécurité ambiante, en particulier dans l’Est, entravent la
fourniture de l’aide humanitaire.
Accès des acteurs humanitaires
Les responsables humanitaires réclament l’accès aux zones contrôlées
par la Séléka.
« Le principal défi demeure l’ouverture d’un couloir humanitaire dans
les régions occupées par les rebelles de la Séléka. Une fois que nous
retrouverons notre liberté de mouvement, nous pourrons réunir les
populations affectées afin de leur fournir l’aide dont elles ont
besoin », a dit Kaarina Immonen, représentante spéciale adjointe des
Nations Unies pour la RCA.
Les autres besoins humanitaires prioritaires incluent notamment
l’éducation et la fourniture de soins de santé.
« Nous devons aller vers ceux qui souffrent. Nous aimerions cependant
d’abord connaître et comprendre la situation sanitaire sur le terrain
afin de pouvoir répondre aux besoins des populations dans les régions
affectées par le conflit », a dit Honorat Ouilibona Cockciss,
directeur de cabinet du ministère de la Santé.
Le nombre de patients en quête de soins médicaux est en hausse. Dans
la région de Damara, une ville située à 75 kilomètres de la capitale,
Bangui, les centres de santé enregistrent jusqu’à 200 consultations
par jour malgré les difficultés liées à l’insuffisance du personnel.
Dans les régions contrôlées par la Séléka, presque toutes les écoles
sont fermées. D’après les chiffres de l’OCHA, au moins 166 000 enfants
sont actuellement privés d’éducation. Certains enseignants ont
également fui, selon Henry Sylvain Yakara, administrateur national
chargé des affaires humanitaires de l’OCHA.
Les rebelles de la Séléka ont par ailleurs détruit certaines
infrastructures scolaires et en utilisent d’autres comme bases, a
ajouté M. Yakara.
Persistance des attaques
Les attaques se poursuivent malgré l’accord de paix du 11 janvier et
la formation subséquente d’un gouvernement d’unité nationale intégrant
les rebelles de la Séléka.
Début février par exemple, 2 300 personnes ont fui la région de
Mobaye, dans le sud-est de la RCA, pour se réfugier dans la région de
Mobayi-Mbongo, en République démocratique du Congo (RDC) voisine,
après une attaque menée par la coalition rebelle. Quelque 4 500
personnes avaient déjà fui en RDC dans les semaines précédentes et
plusieurs centaines d’autres avaient cherché refuge au Tchad.
La Séléka est une alliance composée des milices de l’Union des forces
démocratiques pour le rassemblement (UFDR), de la Convention
patriotique pour le Salut Wa Kodro (CSPK) et de la Convention des
patriotes pour la justice et la paix (CPJP) qui avait pour objectif de
renverser le gouvernement centrafricain.
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