<br><div class="gmail_quote">From: Clotaire RODONNE SIRIBI <<a href="mailto:crosiribi@gmail.com">crosiribi@gmail.com</a>><br><br><br>Francais ci dessous. Juste pour vous partager cet article et vous prier de proposer et<br>
publier une déclaration à cet effet car la situation est grave surtout<br>
en zone rurale.<br>
<br>
Just to share this news with you, please re send it in your networks<br>
and if posible publish position paper.<br>
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Bangui Central African Republic<br>
Looming food crisis in the Central African Republic<br>
<br>
Insecurity has displaced thousands affecting cultivation<br>
BANGUI, 22 February 2013 (IRIN) - Humanitarian agencies are warning of<br>
a looming food crisis in parts of the Central African Republic (CAR),<br>
a result of the insecurity that has displaced thousands of people and<br>
disrupted cultivation and trade.<br>
<br>
Clashes between government and rebel forces in December and early<br>
January left some parts of CAR - and an estimated 800,000 people -<br>
under the control of the rebel Séléka coalition.<br>
<br>
“Between July and September, there will be serious food shortages in<br>
the most affected areas. So the first priority is to restart<br>
programmes that have been disrupted in these areas,” Jean Martin<br>
Bauer, an analyst with the UN World Food Programme (WFP), said.<br>
<br>
Food prices are increasing, according to the findings of a recent<br>
assessment by WFP and its partners.<br>
<br>
“Since December 2012, trade has been interrupted between the area held<br>
by the Séléka coalition and the rest of the country, bringing<br>
transactions to a halt and leading to sharp price increases. The cost<br>
of a food basket has increased by 40 percent in the area under the<br>
control of the Central African armed forces. Some of the zones under<br>
the control of the Séléka are experiencing food deficits due to price<br>
increases,” stated a 15 February statement by WFP.<br>
<br>
Humanitarian officials expressed concern over the upcoming cropping<br>
season. “We are very concerned about prospect for the 2013 growing<br>
season, which is due to start in just a few weeks. Land preparation,<br>
which should have begun, is behind schedule in many places due to<br>
insecurity,” <br>
An estimated 80,538 people in the Séléka zone are at risk of food<br>
insecurity in the May-September lean season.<br>
<br>
The situation in CAR remains unpredictable despite an 11 January<br>
ceasefire, added a report released by the UN Office for the<br>
Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) on 18 February, which<br>
noted that a lack of humanitarian access due to insecurity, especially<br>
in the east, and poor roads are hindering the provision of assistance.<br>
<br>“The main problem is to open a humanitarian corridor in the<br>
Séléka-held areas. Once free to move, we will be able to bring the<br>
affected population together so as to provide the necessary<br>
assistance,” <br><br>xxxxxxxxxxxx<br>
Crise alimentaire imminente en République centrafricaine<br>
<br>
L’insécurité ambiante a entraîné le déplacement de milliers de<br>
personnes et affecté l’agriculture du pays<br>
BANGUI, 24 février 2013 (IRIN) - Les organisations d’aide humanitaire<br>
tirent la sonnette d’alarme sur la crise alimentaire qui se profile<br>
dans certaines régions de la République centrafricaine (RCA). La crise<br>
serait le résultat du climat d’insécurité qui règne dans le pays et<br>
qui a entraîné le déplacement de milliers de personnes et perturbé<br>
l’agriculture et le commerce.<br>
<br>
Depuis les affrontements survenus en décembre et au début du mois de<br>
janvier entre les forces gouvernementales et les rebelles, certaines<br>
zones de la RCA – et environ 800 000 personnes – sont sous le contrôle<br>
des rebelles de la coalition Séléka.<br>
<br>
« Il y aura de graves pénuries de nourriture dans les régions les plus<br>
affectées entre juillet et septembre. La priorité est de relancer les<br>
programmes qui ont été interrompus dans ces régions », a dit Jean<br>
Martin Bauer, analyste auprès du Programme alimentaire mondial (PAM)<br>
des Nations Unies.<br>
<br>
Selon les résultats d’une évaluation récente réalisée par le PAM et<br>
ses partenaires, les prix des denrées alimentaires sont en hausse.<br>
<br>
« Depuis décembre 2012, le commerce est quasiment interrompu entre la<br>
zone Séléka et le reste du pays, paralysant le commerce vivrier et<br>
précipitant une flambée des prix. Le coût du panier alimentaire a<br>
augmenté de 40 pour cent dans la zone contrôlée par les Forces armées<br>
centrafricaines (FACA). Certaines zones occupées par la Séléka sont<br>
par ailleurs confrontées à des déficits alimentaires en raison de<br>
l’augmentation des prix », indique le PAM dans une déclaration publiée<br>
le 15 février.<br>
<br>
Les responsables humanitaires ont exprimé leur préoccupation au sujet<br>
de la prochaine campagne agricole. « Nous sommes très inquiets des<br>
perspectives pour la saison agricole 2013, qui doit commencer d’ici<br>
quelques semaines. La préparation des terres, qui aurait déjà dû<br>
commencer, a été retardée à plusieurs endroits en raison de<br>
l’insécurité ambiante », a dit Rockaya Fall, représentante de<br>
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture<br>
(FAO) en RCA.<br>
<br>
L’interruption des échanges commerciaux a en outre entraîné un déclin<br>
des moyens de subsistance. « La vente de la récolte annuelle de coton,<br>
une véritable manne pour le nord du pays, n’a pas encore commencé dans<br>
la zone Séléka, privant du même coup les agriculteurs [de] leur<br>
principale source de revenus », indique le PAM dans sa déclaration.<br>
<br>
On estime à 80 538 le nombre d’habitants de la zone Séléka qui<br>
risquent de souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de<br>
soudure qui s’étend de mai à septembre.<br>
<br>
Selon le rapport publié par le Bureau de la coordination des affaires<br>
humanitaires des Nations Unies (OCHA) le 18 février, la situation en<br>
RCA demeure imprévisible malgré la signature d’un accord de<br>
cessez-le-feu le 11 janvier dernier. Les auteurs soulignent par<br>
ailleurs que les difficultés d’accès liées à l’état des routes et à<br>
l’insécurité ambiante, en particulier dans l’Est, entravent la<br>
fourniture de l’aide humanitaire.<br>
<br>
Accès des acteurs humanitaires<br>
<br>
Les responsables humanitaires réclament l’accès aux zones contrôlées<br>
par la Séléka.<br>
<br>
« Le principal défi demeure l’ouverture d’un couloir humanitaire dans<br>
les régions occupées par les rebelles de la Séléka. Une fois que nous<br>
retrouverons notre liberté de mouvement, nous pourrons réunir les<br>
populations affectées afin de leur fournir l’aide dont elles ont<br>
besoin », a dit Kaarina Immonen, représentante spéciale adjointe des<br>
Nations Unies pour la RCA.<br>
<br>
Les autres besoins humanitaires prioritaires incluent notamment<br>
l’éducation et la fourniture de soins de santé.<br>
<br>
« Nous devons aller vers ceux qui souffrent. Nous aimerions cependant<br>
d’abord connaître et comprendre la situation sanitaire sur le terrain<br>
afin de pouvoir répondre aux besoins des populations dans les régions<br>
affectées par le conflit », a dit Honorat Ouilibona Cockciss,<br>
directeur de cabinet du ministère de la Santé.<br>
<br>
Le nombre de patients en quête de soins médicaux est en hausse. Dans<br>
la région de Damara, une ville située à 75 kilomètres de la capitale,<br>
Bangui, les centres de santé enregistrent jusqu’à 200 consultations<br>
par jour malgré les difficultés liées à l’insuffisance du personnel.<br>
<br>
Dans les régions contrôlées par la Séléka, presque toutes les écoles<br>
sont fermées. D’après les chiffres de l’OCHA, au moins 166 000 enfants<br>
sont actuellement privés d’éducation. Certains enseignants ont<br>
également fui, selon Henry Sylvain Yakara, administrateur national<br>
chargé des affaires humanitaires de l’OCHA.<br>
<br>
Les rebelles de la Séléka ont par ailleurs détruit certaines<br>
infrastructures scolaires et en utilisent d’autres comme bases, a<br>
ajouté M. Yakara.<br>
<br>
Persistance des attaques<br>
<br>
Les attaques se poursuivent malgré l’accord de paix du 11 janvier et<br>
la formation subséquente d’un gouvernement d’unité nationale intégrant<br>
les rebelles de la Séléka.<br>
<br>
Début février par exemple, 2 300 personnes ont fui la région de<br>
Mobaye, dans le sud-est de la RCA, pour se réfugier dans la région de<br>
Mobayi-Mbongo, en République démocratique du Congo (RDC) voisine,<br>
après une attaque menée par la coalition rebelle. Quelque 4 500<br>
personnes avaient déjà fui en RDC dans les semaines précédentes et<br>
plusieurs centaines d’autres avaient cherché refuge au Tchad.<br>
<br>
La Séléka est une alliance composée des milices de l’Union des forces<br>
démocratiques pour le rassemblement (UFDR), de la Convention<br>
patriotique pour le Salut Wa Kodro (CSPK) et de la Convention des<br>
patriotes pour la justice et la paix (CPJP) qui avait pour objectif de<br>
renverser le gouvernement centrafricain.<br>
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