PHA-Exchange> FW: [e-med] nouvelles données sur les bénef de l'industrie

Marcella.DeSmedt at cm.be Marcella.DeSmedt at cm.be
Wed Apr 17 06:16:20 PDT 2002


Dear Ravi Narayan,

This is very important information but it is in french !.....This
information says that the net benefits of big multinational pharmaceutical
firms is very high namely 40 %. I hope some people of our group can
understand these notes .

Regards,

Marcrella De Smedt
Member of the A.I.M. (=Association Internationale de la Mutualité
)pharmaceutical expert group
Clinical pharmacist § Adviser
Medical Direction of L.C.M.
1031 Bruxelles
tel.  00-32-2 2464477
Fax 00-32-2 2464649
E-mail marcella.desmedt at cm.be
 Original Message -----
From: <Pascale_BOULET at msf.org>
To: <e-med at usa.healthnet.org>
Sent: Friday, April 12, 2002 10:15 AM
Subject: [e-med] nouvelles données sur les bénef de l'industrie


> E-MED: nouvelles données sur les bénef de l'industrie
> -------------------------------------------------------------------------
>
>
http://www.ledevoir.com/public/client-css/news-webview575e.html?newsid=9270
>
>
> Le coût des médicaments a augmenté de 1267 % en 25 ans
>
> Selon une étude de l'UQAM, les compagnies pharmaceutiques réalisent chaque
> année des profits nets de plus de 40 %
>
> Valérie Dufour
>
>
> Le jeudi 04 avril 2002
>
> En quête de profits «titanesques», les compagnies pharmaceutiques sont les
> principales responsables de l'augmentation du coût des services de santé,
et
> le gouvernement devrait contrôler le prix des médicaments brevetés.
>
> Ce constat est le coeur d'une analyse de la Chaire d'études
socioéconomiques
> de l'UQAM, présentée hier aux médias. «Selon les calculs mêmes de
> l'organisme de recherche patronal de l'Institut Fraser, le coût des
> médicaments a augmenté de 1267 % au cours des 25 dernières années»,
peut-on
> lire dans cette étude réalisée par le titulaire de la chaire, Léo-Paul
> Lauzon, et le chercheur Marc Hasbani. «Ainsi, les médicaments
représentaient
> 8,8 % de l'ensemble des dépenses de santé en 1975, contre 15,5 % en l'an
> 2000. [...] Aucune autre composante des dépenses en matière de santé n'a
> connu aussi forte augmentation.»
>
> Le document tente de démontrer en 66 pages la pertinence d'une
intervention
> étatique pour mieux contrôler le domaine pharmaceutique breveté. «On ne
dit
> pas: "A bas le profit!", "A bas les grandes entreprises!" ou "A bas les
> pharmaceutiques", mais on veut ramener leur taux de rendement à la moyenne
> de l'ensemble des entreprises américaines», explique le professeur
Léo-Paul
> Lauzon.
>
> Lui et son collègue Marc Hasbani ont procédé à une analyse factuelle des
> états financiers de neuf multinationales du domaine pharmaceutique de 1991
à
> 2000. Au cours de cette période, les chercheurs ont relevé un taux de
> rendement, après impôts sur le capital investi, de 40,9 % (dont 45,3 % en
> 2000). A titre comparatif, en 2000, les banques ont affiché un taux de
> rendement de 16,7 %, les compagnies de produits chimiques, 15,9 %, et les
> entreprises de télécommunications, 10,9 %.
>
> «Nous croyons que pour tout investisseur, réaliser un taux de rendement
> après impôts de 12 %, de 15 % ou même de 18 % sur le capital investi,
alors
> que le taux d'inflation est inférieur à 3 %, est amplement satisfaisant et
> suffisant», écrivent les chercheurs. Ils ajoutent qu'avec un rendement de
12
> %, une entreprise double son capital en six ans. «Des taux de rendement de
> plus de 40 % pour un bien essentiel sont aberrants, soutient Léo-Paul
> Lauzon. Ils ne fabriquent pas du poil de chameau synthétique ou des
capotes,
> ils fabriquent des médicaments.»
>
> L'étude souligne que les importantes fusions des dernières années dans le
> domaine ont contribué à la formation d'un oligopole puissant qui n'a plus
à
> se préoccuper de la concurrence. «L'industrie pharmaceutique est engagée
> dans une course aveugle aux profits démesurés. Une baisse du prix de vente
> des médicaments ne nuirait en rien à la santé financière de ces
entreprises
> et améliorerait grandement la santé de la population en général.»
>
> Depuis dix ans, ces neuf gros joueurs ont enregistré un bénéfice net de
190
> milliards $US. Elles ont également versé 146 milliards de dollars à leurs
> actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d'actions.
>
> Pendant ce temps, ces multinationales ont dépensé 316 milliards en frais
de
> marketing et d'administration et investi113 milliards dans la recherche et
> le développement. «C'est quelque chose de dépenser trois fois plus en
> marketingqu'en recherche, indique M. Lauzon. On ne le mentionne pas dans
> notre étude, mais au Québec, 55 % de la recherche pharmaceutique est
> directement financée par l'État.»
>
> Pour endiguer ce «problème», les chercheurs ont dressé 13 recommandations,
> dont le contrôle des prix des médicaments brevetés par le gouvernement
> arrive en tête de liste. Ils croient aussi qu'on devrait interdire de
> nouvelles fusions ou acquisitions dans le domaine pharmaceutique, ramener
la
> protection des brevets de 20 à 10 ans et resserrer les politiques fiscales
> pour ne plus que les géants de l'industrie profitent d'abris fiscaux et de
> subventions directes ou indirectes.
>
> «Bien modestement, je veux au moins faire comprendre au petit monde qu'ils
> sont en train de se faire avoir, souligne Léo-Paul Lauzon. Les politiciens
> connaissent le problème. Pauline Marois le sait. Joseph Facal le sait.
> Quand j'enseigne à mes étudiants l'a b c du management, je leur dis qu'il
> faut d'abord identifier le problème. Ensuite, il faut aller à sa racine.
> [...] Il faut faire quelque chose. Sur le plan purement économique, c'est
> inefficace de payer aussi cher pour les médicaments. C'est une très
mauvaise
> utilisation des ressources publiques.»
>
> Sautant sur l'occasion, les entreprises qui fabriquent des médicaments
> génériques ont salué l'étude de MM. Lauzon et Hasbani tout en rappelant
> qu'elles tiennent le même discours depuis des années. «Le temps est venu
de
> réviser les règlements et de penser aux finances des contribuables avant
> celles des multinationales», croit Jim Keon, président de l'Association
> canadienne des fabricants de produits pharmaceutiques (ACFPP).
>
> De son côté, les Compagnies de recherche pharmaceutique du Canada (CRPC)
> veulent «prendre le temps de regarder l'étude» avant de commenter.
>
>
> L'étude intégrale est disponible à:
> http://www.unites.uqam.ca/cese/etude24pharm/pharm.html
>
> --
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> <e-med at usa.healthnet.org>
> Pour répondre à un message envoyer la réponse au forum
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> Pour toutes autres questions addresser vos messages à :
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